vendredi 27 juin 2008

Les chroniques du yak vert

Publié par Tophe

Dès la mise en place du projet, Vincent et moi avions une idée commune: trouver un "fil rouge" sur lequel axer notre voyage. Mais pourquoi donc avoir besoin d'un fil rouge, me demanderez vous? L'idée, c'est de ne pas avoir l'impression de seulement enchaîner les activités de tourisme et les pays, mais aussi d'avoir des objectifs et de casser le rythme à l'occasion!

Tous les 2 très sensibilisés par l'environnement et attachés aux grands espaces, ce voyage se voudra trés "nature". En effet, nous avons l'intention de ne pas visiter uniquement que les villes, mais de découvrir les pays sur leur aspect rural et sauvage, en effectuant notamment des treks dés que l'occasion se présente.

Au niveau environnemental, nous avons plusieurs projets parsemés dans notre voyage qui nous tiennent à cœur:
- Ecovolontariat en Thaïlande: L'écovolontariat, c'est le fait de donner de son temps et de son énergie à un projet à vocation écologique pendant une ou plusieurs semaines. L'écovolontaire donne en plus une contribution financière au projet auquel il participe. (Cela peut surprendre, mais ça permet à ce type de projets d'avoir les ressources pour tout simplement exister)
Dans notre cas, nous allons donc passer 6 semaines dans un sanctuaire d'éléphants en Thaïlande, qui permet d'éviter à d'anciens éléphants domestiques de finir par mendier dans les villes, et souvent de périr dans des accidents de la route. 6 semaines à s'occuper d'éléphants? Ca nous fait rêver d'avance!

- Le Wwoofing: Derrière ce joli nom barbare se cache une association internationale de soutien aux fermes biologiques.
En effet, faire du Wwoofing consiste à apporter son aide dans une de ces fermes pendant un certain temps, en partageant le quotidien de la famille qui s'en occupe. Logé, nourri, en travaillant bénévolement, c'est l'occasion de faire de belles rencontres tout en se sentant un peu utiles. Nous projetons donc effectuer du Wwoofing dans des pays comme le Népal ou le Cambodge.

En plus de ces projets, notre objectif est d'essayer de voyager en minimisant le plus possible notre "empreinte environnementale":
- Les transports: C'est toujours dur à entendre pour qui aime voyager, mais l'avion est un des moyens de transport les plus polluants. Pour diminuer notre impact, nous allons limiter autant que possible les trajets en avion et favoriser au maximum les transports en communs locaux (trains, bus, bateaux). Nous ne prendrons celui ci que sur les très grandes distances et quand la situation géopolitique l'impose (passage de l'Afghanistan/Pakistan, Birmanie).
Quand l'avion sera incontournable, nous allons compenser les vols effectués en passant par une association (type "action carbone"). Ces associations permettent en effet de calculer "l'équivalent CO2" rejeté pendant le vol pour estimer un montant correspondant à ce qu'il faudrait pour "neutraliser" ces émissions. Ces associations financent ensuite des projets de reforestation, de développement de technologies "propres" dans les pays en développement,...

- La gestion de l'eau: Comme n'importe quel médecin du voyage vous le dira, on ne peut pas boire l'eau courante trouvée dans la plupart des pays où nous allons passer, celle ci risquant de contenir virus, parasites, ou autres éléments hautement détestables pour la bonne marche de
notre cher système digestif. La solution généralement indiquée est de boire de l'eau en bouteille. Cependant, pour un an, nous ne voulons pas augmenter les montagnes de bouteilles non recyclées dans les dépotoirs des pays où nous allons passer, surtout dans certains pays où cela constitue un grand problème, comme au Népal. Nous allons donc essayer d'éviter celles ci en traitant le plus souvent possible notre eau de boisson, avec l'aide d'un Steripen, un appareil à piles rechargeable effectuant un traitement de l'eau par le biais d'UVs, méthode reconnue comme efficace et inoffensive à long terme.

Plus que 3 semaines avant le départ!!! On y est presque!

jeudi 19 juin 2008

Quoi mettre dans notre sac ?

Publié par Vince

« Il y a un plaisir simple et intense à démarrer au petit matin sur un chemin de montagne, sachant que vous portez sur votre dos tout ce qui vous est nécessaire, sûr d’avoir laisser le superflu derrière vous et de pénétrer dans un univers de beauté naturelle et vierge, où l’argent n’a pas de valeur, où les possessions sont un poids mort »

Cette idée de partir avec un simple sac à dos pendant 1 an me remplit de joie !! Quel doux bonheur d’avoir un simple sac pour toutes affaires... Mais toujours est-il que le contenu d’un sac ne s’improvise pas ! Nous allons traverser des conditions climatiques diverses et des températures extrêmes de -10 à 35°C, nous allons atteindre les 5500 mètres d’altitude au Népal et nous avons donc besoin d’un matériel adéquat, à la fois chaud et léger !

Un objectif impératif pour le sac à dos : 12 kg !!! Je vous donnerai le poids à mon départ, on verra si j’ai réussi ! L’objectif est de ne rien prendre de superflu !

Le premier élément, et peut être le plus primordial, a été notre sac à dos ! Christophe et moi avons joué la qualité la dessus puisque nous avons acheté tous les deux des sacs GREGORY, spécialiste du genre ! Un 55 litres pour Christophe et un 60 litres pour moi !
TRICONI 60 de GREGORY
(sac de Vince)
Z 55 de GREGORY
(sac de Tophe)

Pour le reste, il faut savoir que l’on part avec moins d’affaires pour 1 an que pour 2 semaines !! Et oui, quand on part 2 semaines, on essaie d’avoir du change pour tout le séjour, alors que quand on part 1 an… Autre point : la superposition des couches (mon cousin est un spécialiste !!). L’idée est de superposer plusieurs couches de vêtements, sans avoir besoin d'un gros anorak : Des sous-vêtements chauds (t-shirt et pantalon longs) + 1 polaire + un coupe-vent ! Vous tenez facilement à -10°C avec ça !

Voici donc une liste (exhaustive) de mon équipement :

- 1 duvet (jusqu’à -7°C on dormir tranquillement)
- 1 sursac (pour le protéger dans les transports de la poussières et des regards..)

- 1 paire de chaussures de randonnée (pour tous les jours, aussi bien en trek qu’en ville)
- 1 paire de sandales (pour la marche et la détente)
- 1 coupe-vent
- 1 polaire
- 1 pantalon en toile résistante
- 1 pantalon en toile (transformable en short)
- 1 caleçon long et chaud
- 1 chemise à manches longues
- 2 T-shirts manches courtes
- 1 T-shirt chaud manches longues
- 4 caleçons
- 4 paires de chaussettes
- 1 maillot de bain
- 1 bonnet

- 1 serviette éponge (séchage rapide)
- 1 trousse de toilette
- 1 trousse à pharmacie (médicaments, anti-moustiques, crème solaire, etc.)

- 1 balle de squash (en guise de bouche évier)
- 1 paire de lunettes de soleil
- 2 gourdes
- 1 appareil photo
- 1 lecteur MP3 + disque dur pour les photos
- 1 lampe frontale
- 1 cadenas à code
- 1 couteau
En espérant n'avoir rien oublié de primordial... :)

jeudi 12 juin 2008

Nous n'irons (à priori) pas en Chine...

Publié par Tophe

Nous ne sommes même pas partis que l'actualité nous rattrape!
En effet, il paraît que la Chine va organiser cet été 2008 à Beijing un petit événement sportif à teneur caritative, appelé les JO si ma mémoire est bonne...

Et bien, sans doute à cause de ces "JO", c'est devenu compliqué en ostie (et oui, ce n'est pas parce que je pars que je vais renier mes nouvelles influences québécoises :) ) pour se procurer un VISA en routard. Depuis le 28 mars dernier, le gouvernement chinois a considérablement compliqué les règles du jeu pour se procurer un Visa touriste. En effet, il faut dorénavant:
- Demander son visa au maximum 15 jours à l'avance (aïe!!)
- Avoir le billet d'avion aller-retour (ouch!!!)
- Avoir les réservations d'hôtel durant TOUT son séjour (gloups...)
- Demander son Visa dans son pays de résidence (argh... c'est la fin!)

Autrement dit, si vous voulez visiter la Chine avec une agence, ça reste faisable, mais c'est l'arrêt de mort du VISA routard... En effet, depuis 2 mois, de nombreux touristes se font refuser des demandes de Visa à Tashkent, Bangkok, Ulan-Baator, Hong-Kong,...

Personne ne sait encore si ce sont des mesures temporaires destinées à revenir à la normale après les JO (dans ce cas là, sans doute mi octobre), ou si celles ci sont amenées à devenir définitives. Le gouvernement chinois n'est pas très clair sur le sujet... De notre côté, nous avions prévu de demander le Visa chinois à Tashkent en Ouzbékistan juste après les JO en Septembre- Octobre.

C'est donc devenu trop juste de baser notre itinéraire là dessus, on a donc repensé notre itinéraire pour ne pas passer en Chine tout de suite... Et finalement, assez naturellement, après avoir tourné et retourné la carte google map dans tous les sens, avoir re-analysé les saisons et transports en asie du sud est, il s'est avéré qu'il ne serait pas si grave que ça de ne pas faire la Chine ... du tout. Nous prévoyons donc pour l'instant de faire le Laos à la place!

De plus, autre avantage intéressant, cela nous permettra de rejoindre l'Indonésie à partir de la Thaïlande... en bateau! Oh yeah!

Je vous mets à jour l'itinéraire pour prendre en compte cette dernière modification...